L’idéologie de base est freriste. L’organisation des Frères Musulmans, fondée en 1928 par Hassan Al Banna prône l’organisation juridique, économique et sociale autour des valeurs de l’Islam. L’auteur établit le lien entre l’Ayatollah Khomeiny et Sayed Qutb, exécuté en 1966 pour complot en vue d’assassiner le président égyptien, ainsi qu’avec Nawab Safaoui pendu en 1956 pour avoir tenté de tuer le premier ministre du Shah. L’ayatollah Khamenei a imposé l’enseignement des textes de Qutb dans les écoles de formation du corps des Gardiens de la Révolution. Les idéologues totalement mystiques tiennent la société par la violence pour atteindre leurs objectifs. À l’extérieur du pays, des personnalités ou des associations relaient leur parole par naïveté ou conviction.
Vente d’armes, drogue, prostitution apportent aux Gardiens de la Révolution d’importants revenus qui transitent par des circuits financiers bien analysés.
L’auteur dénonce la justice internationale qui laisse faire et les grandes démocraties qui ferment les yeux sur les trafics pour éviter les attentats sur leurs territoires. Hauts lieux de trafics en tous genre, de collusion de la police avec les proxénètes de Dubaï, le détroit d’Ormuz et la ville de Bandar Abbas voient les pasdarans ne pourchasser que ceux qui ne « commercent » pas avec eux.
Accuser Téhéran met la diplomatie occidentale dans l’embarras. Le dialogue avec les mollahs est complexe car planent toujours la menace du terrorisme et les prises d’otages.