Voyage en Danubie

Un article proposé par 

François DREYFUSS 
– Comité de la Synagogue de la Paix

Afin de développer les liens entre ses différents membres, le Comité de la Synagogue de la Paix vient d’organiser un voyage en Hongrie et en Autriche, sous la houlette d’Alain Morali, de Philippe Blum et du Rabbin Samy Netter. 

De Budapest à Vienne, durant cinq jours, nous avons pu réunir 32 participants, avides de marcher sur les pas de leurs proches parents pour certains, intéressés par ce qui fut une fabuleuse histoire du peuple juif en Mitteleuropa, pour d’autres. Une belle invitation aux voyages…

Très riche parenthèse en ces temps difficiles ! A la fois touristique, instructif, émouvant et basé sur une logistique sans faille, le voyage fut exceptionnel.

De « Nabucco » à l’opéra de Budapest, outre le célèbre « chœur des esclaves », nous relevons les nombreuses réminiscences à l’histoire biblique, notamment l’usage par les exilés de Sion, des saules pleureurs dans l’ancienne Babylone.

La visite de la plus grande Synagogue d’Europe, de son jardin avec son mémorial en forme de saule (!) et ses feuilles métalliques sur lesquelles sont inscrites ou non les noms des victimes de l’Holocauste, suggéra à notre exceptionnel guide l’image d’une Menora à l’envers.

Que retenir, outre les Tehilim cantilés par le Rabbin NETTER dans ce lieu à la parfaite acoustique ; Minha et le Kaddish récités en plein air au bord du Danube à côté des chaussures en bronze, représentations éternelles de celles que portaient les victimes fusillées à la fin de la guerre par une milice ivre d’antisémitisme ? La minicroisière nocturne sur le même Danube ? Impossible pourtant de ne pas admirer le parlement néogothique, bâtiment gigantesque, massif, raffiné et merveilleusement illuminé.

Vienne, ses magnifiques bâtisses impériales, le château de Schönbrunn, ses salles d’apparat et sa flamboyante galerie ? La visite au musée juif couvert de drapeaux israéliens, à la Synagogue du XIIè siècle reconstituée en réel et en 3D ? L’exposition de Klimt, un des nombreux artistes juifs issus de la bouillonnante culture viennoise du tournant du XIXe siècle ?

Et pourquoi ne pas retenir tout simplement les restaurants casher qui nous réservèrent des repas aussi savoureux qu’abondants et surtout des moments de partage conviviaux ?

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