Le Dvar Torah du Grand Rabbin – Chabbat Michpâtim

Proposé par 

M. le Grand Rabbin
Harold Avraham WEILL

Mes très chers amis,

Le début de notre Sidra nous expose les lois du Eved Ivri. Il s’agit d’un juif coupable d’un vol et non solvable, vendu comme « esclave » à un autre juif afin de pouvoir rembourser sa dette.

À l’inverse du Eved Kenaani, le Eved Ivri avait la possibilité de recouvrer la liberté au bout de 7 ans. Mais il pouvait également choisir de rester « sous l’emprise » de son maître. On lui poinçonnait alors l’oreille, comme un symbole. Ou pour paraphraser Rabbi Yohanan Ben Zakai: cette oreille qui a entendu au Mont Sinaï : tu ne voleras point et qui a malgré tout volé, mérite d’être poinçonnée !

Le Baal Haaflaa demande de manière très pertinente pourquoi cette sentence n’est-elle pas appliquée juste après le vol, dès la prise de service de cet esclave ?

Tout un chacun peut commettre des erreurs et mérite que nous le jugions avec indulgence.

Mais lorsque des années plus tard, alors qu’il se trouve à la croisée des chemins et qu’il décide de rester chez son maître, il exprime un sentiment de désinvolture par rapport à l’erreur qu’il a commise dans le passé et montre ainsi qu’il n’en a tiré aucune leçon !

Un juif est, comme tout être, perfectible, mais il ne peut se payer le luxe de s’en accommoder !

Que ce Shabbat Mishpatim puisse apporter de la lumière dans nos foyers, assombris par les terribles nouvelles de cette semaine.
Qu’Hashem envoie la force à Yarden BIBAS de surmonter l’insurmontable et qu’Il mette fin à toutes les souffrances de Son peuple.

שבת שלום ומבורך

A Gut Shabbes

Avec toute mon amitié

Recevez notre newsletter