Conférence du Professeur Denis CHARBIT

Proposé par 

M. François DREYFUSS

À l’initiative de Léo WIDAWSKI et d’Arthur CHALAYA de l’UEJF, le professeur a tenu ce mardi 4 mars une conférence en privilégiant les échanges avec les présents.

La société israélienne est traversée par l’incertitude, partagée entre l’obsession de libérer les otages et de devoir, peut-être, reprendre la guerre, car comment concilier leur délivrance avec l’éradication du Hamas ? Leur sort touche Israël au plus profond de son identité : la libération des captifs.
Le professeur parle du pouvoir actuel, non exempt de reproches, en relevant qu’en Israël « il est plus facile de convaincre en agitant des menaces qu’en faisant des promesses » et constate que la société a changé. Jusqu’en 1980, les travaillistes au pouvoir ne transigeaient pas avec les preneurs d’otages ; c’était l’assaut ! SHARON et NETANYAHOU ont accepté les échanges.

Pour que la confrontation passe (descende) de l’existentiel au politique, seule solution pérenne, il estime que l’Arabie Saoudite pourrait, en reconnaissant Israël, contribuer à une solution.
Il nous a fait part aussi de son expérience de conférencier. Fort de solides raisons il argumente toujours sans (dégainer) l’arme de l’antisémitisme car c’est contreproductif. Il relève aussi que si les états arabes avaient su (ou pu) intégrer leurs Juifs, la notion d’Israël État-refuge aurait perdu de sa force ! L’heure tourne, il faut prendre le train et l’intéressante conférence se termine.

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