Citant Alfred SAUVY : « la démographie est comme la petite aiguille de l’heure ; on ne la voit pas bouger mais elle respire le politique » ; s’appuyant sur les chiffres – 23% des prénoms donnés à la naissance sont de consonance musulmane (0% en 1954) ; constatant la considérable augmentation des mosquées, des écoles et des boucheries hallal ; l’auteur prouve que l’Islam et l’islamisme avancent.

Aucun maire de la petite couronne parisienne ne peut se faire élire sans les voix musulmanes. Les Juifs délaissent, s’ils le peuvent, les quartiers à forte densité coranique. Toutefois, 150 000 d’entre eux restent en zones difficiles. Levallois et Neuilly sont à côté de Clichy et de Courbevoie. Croire à une étanchéité est un leurre. Pourtant dans toutes les Communautés juives en France, la réalité est déniée : « Chez nous tout va bien mais à côté… ». Cette normalité n’est qu’apparente, car en réalité existe déjà une forme de pathologie : la dissonance cognitive – forme de tension interne, sensation de malaise se manifestant quand nos croyances et nos comportements sont en décalage ou se contredisent. Dov MAÏMON cite, à l’appui de ses affirmations, aussi bien Pierre BROCHAND, ancien directeur de la sécurité, que le Ari Zal : « À la 48e peste, ils ne savaient pas qu’ils devaient partir, à la 49e, ils sont partis sans rien » et voit trois perspectives pour la France : elle se reprend, se soumet ou tombe dans la guerre civile.

Alors que faire ? Il n’a pas la prétention de répondre mais signale qu’Israël n’a pas de plan de sauvetage pour les Juifs de France, qu’il faut se préparer à tous les scénarios et prendre conscience de la réalité. Toutes ces données se déclinent dans ce qui n’est rien de moins qu’un ouvrage de référence.