Le Dvar Torah du Grand Rabbin – Chabbat Bamidbar

Proposé par 

M. le Grand Rabbin
Harold Avraham WEILL

Mes très chers amis,

Dans la Parachat Bamidbar que nous lirons demain, la Torah décrit avec précision l’organisation des Bnei Israël dans le désert, répartis en tribus, chacune campant איש על דגלו באותות לבית אבותם « chacun sous son fanion, selon les signes de la maison de ses pères » (Bamidbar 2:2).

Mais une question se pose : Pourquoi cette structuration tribale par fanions n’est-elle introduite qu’au début de la deuxième année, après la construction du Michkan ? N’aurait-elle pas été utile dès la sortie d’Égypte pour donner un cadre identitaire au peuple ?

Le Emeth Leyaakov nous propose une réflexion édifiante !

Dans la première année suivant la sortie d’Égypte, Hashem n’a pas ordonné aux tribus de se distinguer par des fanions, car un tel marquage risquait d’accentuer les particularismes au détriment de l’unité nationale.

Chaque tribu, en brandissant un fanion qui lui est propre, aurait été tentée de se replier sur sa singularité, son origine, son tempérament, ses talents, au point de perdre de vue le dénominateur commun : la mission collective d’Israël en tant que peuple d’Hashem.

Ce danger disparaît après la construction du tabernacle, ce dernier devenant naturellement le cœur spirituel autour duquel toutes les tribus campent, formant un cercle.
Désormais, même en portant son propre fanion, chaque tribu se définit par sa position autour du Mishkan.
Le point de convergence est clair et visible : la Présence Divine au centre.

Le fanion ne représente plus une menace de division. Il devient au contraire un instrument de révélation, d’élévation et de ralliement. Chaque tribu prend conscience de sa propre force, de ses qualités singulières en ne perdant jamais de vue l’objectif commun !

Un immense Mazal Tov à nos amis Deborah et Marc Serfaty ainsi qu’à leurs parents Joëlle et David Sellam ainsi qu’Anita et Nissim Serfaty pour la naissance de leur petite fille.

Puisse ce Shabbat nous permette de porter fièrement notre étendard tout en regardant sans cesse vers le Mishkan, exactement comme nous l’a enseigné durant toute sa vie le Rabbin David Abergel זצ״ל à la mémoire duquel je dédie cette modeste réflexion. Tous mes vœux de Nekhama à sa famille.

Dans la Parachat Bamidbar que nous lirons demain, la Torah décrit avec précision l’organisation des Bnei Israël dans le désert, répartis en tribus, chacune campant איש על דגלו באותות לבית אבותם « chacun sous son fanion, selon les signes de la maison de ses pères » (Bamidbar 2:2).

Mais une question se pose : Pourquoi cette structuration tribale par fanions n’est-elle introduite qu’au début de la deuxième année, après la construction du Michkan ? N’aurait-elle pas été utile dès la sortie d’Égypte pour donner un cadre identitaire au peuple ?

Le Emeth Leyaakov nous propose une réflexion édifiante !

Dans la première année suivant la sortie d’Égypte, Hashem n’a pas ordonné aux tribus de se distinguer par des fanions, car un tel marquage risquait d’accentuer les particularismes au détriment de l’unité nationale.

Chaque tribu, en brandissant un fanion qui lui est propre, aurait été tentée de se replier sur sa singularité, son origine, son tempérament, ses talents, au point de perdre de vue le dénominateur commun : la mission collective d’Israël en tant que peuple d’Hashem.

Ce danger disparaît après la construction du tabernacle, ce dernier devenant naturellement le cœur spirituel autour duquel toutes les tribus campent, formant un cercle.
Désormais, même en portant son propre fanion, chaque tribu se définit par sa position autour du Mishkan.
Le point de convergence est clair et visible : la Présence Divine au centre.

Le fanion ne représente plus une menace de division. Il devient au contraire un instrument de révélation, d’élévation et de ralliement. Chaque tribu prend conscience de sa propre force, de ses qualités singulières en ne perdant jamais de vue l’objectif commun !

Un immense Mazal Tov à nos amis Deborah et Marc Serfaty ainsi qu’à leurs parents Joëlle et David Sellam ainsi qu’Anita et Nissim Serfaty pour la naissance de leur petite fille.

Puisse ce Shabbat nous permette de porter fièrement notre étendard tout en regardant sans cesse vers le Mishkan, exactement comme nous l’a enseigné durant toute sa vie le Rabbin David Abergel זצ״ל à la mémoire duquel je dédie cette modeste réflexion. Tous mes vœux de Nekhama à sa famille.

שבת שלום ומבורך
A Gut Shabbes
Avec toute mon amitié,

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