Proposé par
M. le Grand Rabbin
Harold Avraham WEILL
Mes très chers amis,
Près de 2000 ans après la destruction du second temple de Jérusalem, nous continuons à observer scrupuleusement les lois de deuil prescrites par nos sages.
Tout est ainsi fait pour accroître le sentiment de manque et raviver douleur engendrée par l’anéantissement de ce qui représentait le cœur de la vie juive.
Paradoxalement, la guemara nous enseigne que le souvenir d’un défunt se dissipe après 12 mois.
Comprenons que la douleur engendrée par le choc de sa disparition finit naturellement par s’estomper.
Comment comprendre que cette règle ne s’applique pas au sujet du Beit Hamikdash près de 2 millénaire après son saccage mais que nous cherchions, a contrario, à en exacerber l’absence ?
Pour Rabbi Lévi Itshak de Berditchev, dans son Kedoushat Levi, c’est justement le signe que le temple n’est pas mort !
C’est précisément en arborant les stigmates de la destruction de Jérusalem que nous devenons vecteurs de l’espoir de sa reconstruction !
Puisse ce Shabbat Hazon transformer le jour de notre détresse en jour d’allégresse et puisse Tsion retrouver toute sa noblesse.